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                                                          Enzyme et la Santé


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Dr Edward Howell ​

En 1946, Dr Edward Howell publie 《The Status of Food Enzymes in Digestion and Metabolism》, qui porte sur la digestion par les enzymes présents dans l'alimentation crue. Selon Howell, ces enzymes participent à la digestion et donc soulageraient les sécrétions enzymatiques du corps, telles la salive et le suc pancréatique. Il postule une loi de la sécrétion adaptative des enzymes digestives. Howell publie Enzyme Nutrition quarante ans plus tard, et une réédition de son ouvrage de 1946. Ces deux nouvelles publications font état de recherches diverses sur le rôle des enzymes dans la digestion, notamment l'importance de l’'activité enzymatique régulant les processus du corps, la perméabilité de l’'intestin aux enzymes, leur transport par le système lymphatique, la réabsorption des enzymes par le corps, l'importance critique des enzymes dans le cru par rapport au cuit, un lien entre l'appauvrissement enzymatique de l'alimentation industrielle et les maladies chroniques, la diminution de la taille du pancréas et l’'inactivité salivaire en corrélation avec un régime cru, corrélation entre déficience en enzymes et augmentation de l'’activité bactérienne facilitant l'infection, les globules blancs porteurs de l’'activité et la diversité enzymatique notamment du pancréas, etc.


​Les enzymes digestives

Notre organisme sécrète de moins en moins d’enzymes digestives au fur et à mesure  que  les  années  passent.  Par  ailleurs,  notre alimentation,
essentiellement  composée  d’aliments  transformés,  ne nous  apporte  pas  les compléments  nécessaires.  Les  études  montrent  que  des  déficiences  en enzymes  digestives  participent  activement  à  l’apparition  de  nombreuses maladies  chroniques.  Un  apport  en  enzymes  digestives,  notamment  par  le biais   de   suppléments   nutritionnels   d’origine   végétale,   peut   aider efficacement l’organisme à lutter contre ces pathologies.


Le Dr Edward Howell est le premier chercheur à reconnaître    l’importance    des    enzymes alimentaires dans la nutrition humaine.
Dans  son  livre,  «The  status  of  food  enzymes  inigestion and metabolism» publié en 1946 et qui fait  toujours  référence  aujourd’hui,  il  écrit  :  «Les enzymes sont des substances qui font que la vie est possible. Elles sont indispensables à chacune des réactions chimiques qui se produisent dans l’organisme. Sans enzymes, il n’y aurait aucune activité. On peut dire qu’elles sont les forces de travail qui construisent votre corps  tout  comme les  ouvriers  du  bâtiment  sont  celles  qui construisent  votre  maison.  Vous  pouvez  avoir  tous  les  matériaux  de
construction possible, pour bâtir une maison, il vos faut aussi des ouvriers qui eprésentent l’élément de vie essentiel.
De  la  même  manière,  vous  pouvez  avoir  tous  les  nutriments,  vitamines, protéines,  minéraux,  ...  indispensables  à  votre  corps  mais  vous  aurez également  besoin  des  enzymes,  l’élément  de  vie,  pour  maintenir  votre organisme vivant et en bonne santé ».

Deux catégories d’enzymes

On distingue deux catégories d’enzymes :
-  Les  enzymes  métaboliques  qui  sont  responsables  de la  réparation,  de  la formation  et  du  fonctionnement  de  chaque  cellule  dans  chaque  tissu  de notre organisme.
- Les enzymes digestives incluant les protéases, les lipases ou les amylases qui sont  impliquées  dans  la  décomposition  des  protéines,  des  hydrates  de carbone et des graisses que nous ingérons.


Favoriser l’absorption des aliments

Le  principal  rôle  des  enzymes  digestives  est  de  favoriser  l’absorption  des nutriments  en  améliorant  la  digestion.  Elles  s’appellent  protéase,  lipase, mylase, amyloglucosidase, cellulase, hémicellulase ou lactase. Ce sont des​ protéines  que  l’on  trouve  dans  la  salive,  les  parois  de  l’estomac, le liquide pancréatique ou l’intestin. Lorsque nous mangeons, l’activité enzymatique commence dans la bouche où l’amylase salivaire, la lipase et la ptyaline linguales initient la digestion desféculents  et  des  graisses.  Dans  l’estomac,  l’acide chlorhydrique  active  le
pepsinogène pour former la pepsine qui décompose les protéines tandis que les  lipases  gastriques  commencent  l’hydrolyse  des  graisses.  Sans  une production adéquate d’enzymes, notre organisme, avec la digestion, vivrait un moment difficile, susceptible d’aboutir à différents désordres chroniques.
De  mauvaises  habitudes  alimentaires,  incluant une  mastication  insuffisante  ou  manger  «sur  le pouce»  peuvent  avoir  comme  résultat  une
production   inadaptée   d’enzymes   et   une augmentation de la malabsorption des aliments.
Ces phénomènes sont encore exacerbés par le vieillissement,     la     production     d’acide chlorhydrique diminuant en même temps que se
produit  un  déclin  général  de  la  sécrétion d’enzymes digestives.
A  la  différence  des  êtres  humains,  les  animaux qui  mangent  des  aliments  crus  n’ont  souvent aucune enzyme dans leur salive. On a cependant montré que des chiens, nourris avec une alimentation riche en  hydrates  de  carbones  et  tranformée  par  la  chaleur,  développent  des enzymes  dans  leur  salive  en  une  semaine  en  réponse à  la  pauvreté  en enzymes de cette nourriture.
Le  Dr  Edward  Howell,  dans  son  ouvrage,  «Enzyme  nutrition»,  cite  ainsi  de nombreuses études montrant que des animaux nourris
avec une alimentation déficiente en enzymes souffrent d’une dilatation du pancréas. Pour faire face à  une  surcharge  de  travail,  les  organes  se  dilatent.  C’est  ce  que  fait  le pancréas  lorsque  la  digestion  des  aliments  capte  toute  la  capacité disponible de production d’enzymes, provoquant un déficit de la sécrétion d’enzymes  métaboliques.  L’impact  très  important  que le  gaspillage d’enzymes pancréatiques peut avoir sur la santé et sur la vie elle-même a été établi  dans  des  études  animales.  La  question  est  maintenant  de  savoir  de quelle façon ces résultats s’appliquent à l’homme. Une   déficience   en   enzymes   empêche   l’organisme   de   digérer convenablement  les  aliments,  inhibant  l’absorption des  nutriments  et permettant  aux  graisses  de  s’accumuler  et  aux  niveaux  de  cholestérol d’augmenter. Mais le rôle des enzymes, rappelons-le, est loin de se limiter à l’univers  de  la  digestion.  Les  enzymes  sont  des  agents  très  actifs  du métabolisme. Elles agissent notamment dans les processus immunitaires mais aussi  donnent  pouvoir  à  notre  pensée,  à  notre  respiration,  à  notre  activité sexuelle,... enfin, à tout ce qui fait la vie. Des milliers d’enzymes métaboliques différentes  sont  impliquées  dans  chaque  élément  du fonctionnement  de
notre  cœur,  de  nos  poumons,  de  notre  foie,  de  nos  artères,  du  sang,  desmuscles,...dans tous les organes et les tissus. Et, lorsque l’apport extérieur en enzymes  digestives  n’est  pas  adapté  aux  besoins  de l’organisme,  la production d’enzymes métaboliques est, elle aussi,
perturbée.

Une partie des enzymes digestives est apportée par l’alimentation


Les organes digestifs comme le pancréas et le foie produisent une partie des enzymes digestives de l’organisme, le reste devant provenir d’aliments crus comme des fruits et des légumes, des germes de céréales ou des noix, des produits laitiers non pasteurisés et des supplément
s nutritionnels.
Manger  des  aliments  non  transformés,  dans  leur  forme  naturelle,  est  doncvital. Ils occupent cependant une place insuffisante dans notre alimentation moderne.
Cuisiner  les  aliments,  particulièrement  si  la  cuisson  est  longue  et  à  une température supérieure à 45°, détruit les enzymes. C’est ce qui fait que nous avons   souvent,   dès   la   cinquantaine,   un   déficit   en   enzymes. Les  glandes  et  la  plupart  des  organes,  y  compris  le cerveau,  souffrent énormément  de  cette  déficience.  Ce  dernier  peut  en effet  s’atrophier  à cause d’une alimentation essentiellement composée de produits transformés dépourvus de ces enzymes dont l’organisme a si désespérément besoin.
Comme nous l’avons vu précédemment, le pancréas se dilate, pour tenter de  pallier  cette  déficience.  Des  souris  de  laboratoire  nourries  avec  des aliments transformés par la chaleur, dépourvus d’enzymes, ont un pancréas deux  à  trois  fois  plus lourd  que celui  de  souris  sauvages  qui  absorbent  des aliments crus, riches en enzymes naturelles.
Consommé cru, l’aliment demande peu d’enzymes à l’organisme pour que la  digestion  se  fasse  bien.  Celui-ci  s’adapte  alors  à  cet  apport  extérieur, réservant la sécrétion de ses propres enzymes au soutien du fonctionnement métabolique cellulaire.
Il y a plus de 50 000 ans, l’homme de Neandertal utilisait le feu de manière intensive  pour  cuire  ses  aliments.  Il  vivait  dans  des  cavernes  et  mangeait principalement de la viande, rôtie par le feu qui brûlait en permanence pour chauffer la caverne. Des fossiles nous montrent que
l’homme de Neandertal souffrait  d’arthrite  invalidante.  Les  Esquimaux,  eux,  vivent  dans  un environnement aussi glacial que celui de l’homme de Neandertal, mais ils ne souffrent  ni  d’arthrite  ni  d’autres  maladies  dégénératives.  Ils  mangent  de grandes  quantités  d’aliments  crus  et  la  viande  qu’ils  consomment  est simplement légèrement chauffée, restant crue au milieu. Aussi les Esquimaux reçoivent-ils une grande quantité d’enzymes aliment aires à chacun de leurs repas.
Les enzymes peuvent également être gaspillées par des éléments du style de vie.  Elles  travaillent  plus  difficilement  lorsque  la  température  est  élevée  et s’usent alors aussi plus rapidement. Une fièvre, par  exemple,  entraîne  une action plus rapide des enzymes et est ainsi défavorable  à  l’activité bactérienne. Après une fièvre on retrouve des enzymes dans les urines tout comme après une activité physique exténuante.

Le vieillissement diminue notre production d’enzymes...

Avec les années, le corps se bat de plus en plus durement pour décomposer les aliments et une sérieuse déficience en enzymes pancréatiques peut alors se  produire.  Avec  l’âge,  le  pancréas  ne  sécrète  plus  toujours  suffisamment d’enzymes  digestives.  Celles-ci  étant  indispensables  au  soutien  du fonctionnement cellulaire, un déficit peut faire le lit de toute une armée de maladies dégénératives. De faibles niveaux d’enzyme
s sont en effet observés dans  un  certain  nombre  de  maladies  chroniques  comme  des  allergies alimentaires, des maladies de peau, des maladies inflammatoires et même des maladies comme le cancer ou le diabète.
Des  chercheurs  ont  montré  que  des  niveaux  excessive ment  élevés  de cholestérol peuvent être modifiés par une supplémentation en enzymes. En
1962,  trois  chercheurs  britanniques  ont  voulu  comprendre  pourquoi  le cholestérol bouchait les artères dans le cas de maladies cardiovasculaires. Ils ont  constaté  que,  au  fur  et  à  mesure  que  les  sujets vieillissaient,  toutes  les enzymes étudiées devenaient progressivement plus faibles en même temps que le durcissement des artères s’aggravait. Ils ont suggéré qu’une pénurie d’enzymes prenait part au mécanisme permettant aux dépôts de cholestérol de s’accumuler dans la partie intérieure des parois artérielles. En 1958, des
chercheurs de l’Université de Standford ont réalisé des tests sanguins et ont montré que la lipase diminuait progressivement dans le sang de patients âgés ou d’âge mûr atteints d’athérosclérose.
Dans le même temps, des chercheurs de l’Hôpital Michael Reese de Chicago ont trouvé que les enzymes dans la salive, le pancréas et le sang devenaient plus faibles avec l’avancée en âge et ils ont fait l’hypothèse que, dans les cas d’athérosclérose, les graisses pouvaient être absorbées à un stade non hydrolysé. Ils ont également constaté des améliorations sans équivoque dans la manière dont les graisses étaient utilisées après une supplémentation en enzymes digestives.
La prise de suppléments nutritionnels contenant des enzymes digestives peut aider le pancréas à digérer les aliments, à mieux absorber les nutriments ainsi qu’à  diminuer  le  dépôt  de  graisses  dans  les  artères.  Une  supplémentation peut  également  être  nécessaire  dans  certaines  conditions  pathologiques causant  des  problèmes  d’absorption,  telles  que l’insuffisance  pancréatique
ou la mucoviscidose. Elle aidera également l'organisme à lutter contre les maladies dégénératives qui apparaissent avec le vieillissement.

Se supplémenter en enzymes digestives
Les suppléments nutritionnels doivent être apportés en quantité suffisante pour maintenir une capacité de digestion adéquate et favoriser l'absorption des nutriments essentiels. Des études montrent qu'une supplémentation a également pour effet d'économiser les enzymes de l'organisme. Presque tout le monde peut tirer des bénéfices d'une supplémentation en enzymes digestives, même des personnes en bonne santé pour améliorer l'absorption et l'utilisation des nutriments. Les bénéfices différeront selon l'alimentation et l'état de santé. Des individus en bonne santé peuvent attendre d'une supplémentation moins de lourdeur après les repas, davantage d'énergie, moins de flatulences et de meilleures habitudes intestinales.

Efficacité des supplémentations
Selon le Dr Mark Percival, une supplémentation orale avec des enzymes digestives prises juste avant ou en même temps que le repas peut aider la digestion. Bien qu'un certain nombre de suppléments enzymatiques soient désactivés lorsqu'ils sont exposés aux acides stomacaux, le Dr Percival pense que certaines enzymes restent actives lorsqu'elles sont prises avec un repas ou juste avant de le commencer. Les enzymes qui vont jusque dans le petit intestin peuvent également faciliter la digestion à cet endroit. Le pH, qui mesure l'acidité ou l'alcalinité d'un environnement, joue un rôle important dans l'activité enzymatique. On prescrit souvent des enzymes pancréatiques dérivées d'animaux, généralement de porcs, qui contiennent de la lipase, de l'amylase et de la protéase. Ces préparations sont souvent moins efficaces que celles d'origine végétale. Capables d'agir à des pH très différents, les enzymes végétales, peuvent stimuler la digestion aussi bien dans l'estomac où il est faible que dans l'environnement neutre des intestins.Comme elles ne sont pas décomposées par les acides de l'estomac, les dosages nécessaires sont beaucoup plus faibles que lorsqu'il s'agit d'enzymes pancréatiques. Elles risquent également beaucoup moins de provoquer des allergies.
Le Dr Edward Howell avait coutume d'expliquer qu'il commençait à mâcher une capsule d'enzymes avec ses aliments dans le but de démarrer le processus de digestion le plus tôt possible. On a effectivement montré que l'activité enzymatique débute avant même que l'aliment ait été avalé. Elle commence dans la bouche, pour se poursuivre dans l'œsophage et l'estomac, diminuant la sécrétion enzymatique nécessaire à la digestion. Momentanément inactives dans la partie inférieure de l'estomac, les enzymes issues de plantes redeviennent actives dans les intestins où elles aident à terminer le processus de digestion.

Réferences
Howell Edward, «Enzyme Nutrition, the food enzyme concept”, Aver Publishing Group, 1985 Percival M. Nutritional Perls, Vol 35.
Rachman Brad, «Unique features and application of non-animal derived enzymes», Clinical Nutrition Insights, 1997 Vol. 5 n° 10.
Lipase, bile salts and fat digestion :
New insights, Ital. J. Gastroenterol. (Italie), 1080,12/2 (140-145).
“Rat lingual lipase: effects of protease, bile and pH on enzyme stability”, Roberts IM, Am J Physiol, 1985, 12/4 (G496-G500).